lundi 7 mars 2016

CFTC et CGT-FO décriptent la loi travail


Aujourd'hui 7 mars, au sortir de sa rencontre au ministère,notre Président Confédéral se disait optimiste sur les "avancées". La CGPME se disait confortée par les positions de monsieur Valls!
Le gouvernement dit à chacun ce qu'il souhaite entendre !!!
  Lors du bras de fer contre le CPE, la "base" n'était pas en ligne avec la Confédération. Il semblerait que ce soit encore le cas !
Négocier ou exiger le retrait ? En tout cas, il faut revoir la copie sans quoi les salariés risquent d'être les dindons de la farce !
Et vous, qu'en pensez-vous?


Lundi 7 mars 2016
La loi travail décryptée par la CFTC et FO
Guy Benoist, président CFTC de la métallurgie Isère, Me Germain-Phion, et Jean-Pierre Gilquin, secrétaire général de l’union départementale Isère FO, et Joëlle Ferretti, secrétaire adjointe FO, et conseillère Prud’hommes étaient à la tribune hier pour décrypter la loi.
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La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) de l’Isère et Force ouvrière (FO) ont organisé hier soir à la bourse du travail une conférence-débat sur le projet de loi travail.
Au cours de cette conférence, Me Laure Germain-Phion a livré une analyse juridique de ce projet de loi et des conséquences concrètes si cette loi était adoptée en l’état. Et c’est en trois volets concernant la durée du travail, le dialogue social et le licenciement que l’avocate, qui exerce notamment dans la défense des salariés, a divisé sa présentation.
Une loi pour créer des chômeurs et non des emplois selon les intervenants
Selon elle, outre des reculs sociaux importants concernant la possibilité pour les entreprises d’allonger la durée du temps de travail, de fractionner les temps de repos ou de minorer la rémunération des heures supplémentaires, les plus grands dangers concernent l’inversion de la hiérarchie des normes, les facilités de licenciement (en limitant les dommages et intérêts qui pourraient être prononcés par les conseils de Prud’hommes) et de contourner les organisations syndicales pour imposer des accords (en passant par des référendums sans quorum nécessaire).
Jusqu’à présent, la hiérarchie des normes prévoit que c’est l’accord le plus favorable aux salariés qui s’appliquent et qu’ils ne peuvent être moins-disants que les accords de branche ou le code du travail. La loi prévoit de renverser cette hiérarchie et la possibilité de conclure dans les entreprises des accords inférieurs aux accords de branche.
Les représentants syndicaux présents, comme l’avocate, sont tombés d’accord sur un constat. Loin de créer des emplois, cette loi ne fera que précariser les salariés et viendra grossir les rangs des chômeurs. Et la conclusion à laquelle ils sont parvenus est tout aussi claire. « Il faudra se mobiliser pour que ce texte soit retiré car il n’y a rien à en retirer. »
Par F.M. | Publié le 04/03/2016 à 06:02 Vu 1306 fois

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