mercredi 15 juin 2016

LOI EL KHOMRI et Inversion des normes


Les conséquences néfastes d'une faible syndicalisation

Le faible taux de syndicalisation et l’inversion des normes

Extrait in-extenso d'une information des Editions TISSOT

" En France, dans les secteurs privés et publics, 11 % de salariés sont syndiqués. C’est peu au regard du taux de 23 % de syndicalisation moyen dans l’Union européenne, allant jusqu’à 70 % dans les pays nordiques. Ce n’est pas un scoop, mais un constat inquiétant si l’inversion de la pyramide des normes est maintenue dans le texte de la loi El Khomri.
Avec une telle faiblesse du syndicalisme d’adhésion dans les entreprises, quelles positions les délégués syndicaux doivent-ils défendre lors des négociations collectives ? Celles de leur organisation d’appartenance ou celles de leurs électeurs ?
Cette représentativité tronquée a déjà incité certaines entreprises à recourir au réferendum auprès des salariés pour contourner leurs interlocuteurs syndicaux. Comme chez Smart, cela ne fait qu’aggraver la scission entre la représentation syndicale et les salariés, hypothéquant fortement l’avenir de la collectivité de travail.
La loi de 2008 devait rendre de sa légitimité à la représentativité syndicale. On constate, au travers de cette enquête, qu’elle n’a pas réussi l’indispensable rapprochement avec les salariés. Elle a juste réduit le militantisme d’entreprise à du clientélisme électoral."

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