mercredi 30 janvier 2019

REFORME RETRAITES



  Vers un régime universel

Sous prétexte de complexité liée aux régimes spéciaux (2% des salariés)
le gouvernement a décidé de réformer le système de retraite.

La CFTC est consultée tous les 15 jours par l’exécutif pour faire évoluer le système.
Régime général, régimes des fonctions publiques, régimes spéciaux… 42 régimes (de base et complémentaires) et 37 caisses de retraite coexistent. Jusqu’ici, les réformes des retraites intervenaient sur l’un des trois paramètres suivants : l’âge de départ à la retraite, la durée d’assurance et le niveau des cotisations. Le gouvernement propose une remise à plat du système actuel et à la sortie de substituer un système à un autre. La CFTC ne nie pas le constat d’un système de retraites complexe et peu lisible d’autant plus que les parcours professionnels actuels nous amènent à cotiser en moyenne à plus de deux caisses différentes.  Le nouveau système doit être envisagé pour être plus juste et plus lisible. Le passage à un régime dit universel devra s’adapter à tous les profils de carrière et ne pas revenir sur les acquis.
Un financement par répartition
La retraite obligatoire comprend la retraite de base et la retraite complémentaire (décompte par points). Pour la CFTC, le nouveau système devra conserver le mode de financement par répartition.. Contrairement à ce que l’on pense encore trop souvent, on ne cotise pas pour sa retraite. Dans un système de retraites par répartition, les cotisations versées par les actifs servent immédiatement à financer les pensions des retraités.
Un mode de fonctionnement qui concilie « contributif » et solidarité
Les cotisations financent les pensions des retraités actuels, mais elles ouvrent aussi des droits futurs à la retraite. Mode contributif. La pension est proportionnelle à ce que l’on a versé (les cotisations). Plus mon salaire et ma durée de cotisation sont élevés, plus le montant de ma pension de retraite sera important. CFTC défend ce mode contributif, et souhaite que le nouveau régime préserve les mécanismes de solidarité (maladie, chômage, temps partiel…), prenne mieux en compte les nouvelles formes d’emploi (micro-entreprise, travailleurs collaboratifs…) et reconnaisse certaines situations (aidants familiaux, engagement citoyen). Pour la CFTC, fidèle à son Statut du travailleur, toute activité doit effectivement générer des droits.

La gouvernance des caisses de retraite doit rester aux partenaires sociaux qui l’ont construit pas à l’ETAT.

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